La coopérative des gaves compte aujourd’hui plus de 300 adhérents. La plus grande partie de nos adhérents vient bien-sûr du département des Hautes-Pyrénées, mais un grand nombre provient aussi des départements limitrophes.
En prenant en compte la totalité des éleveurs qui utilisent la coopérative (adhérents et non-adhérents), voici la répartition géographique de ceux-ci :
Les modalités d’adhésion sont simples. Elles sont expliquées aux éleveurs lorsqu’ils viennent à la coopérative lors de leur première utilisation.
Que ce soit en élevage traditionnel ou en élevage BIO, la coopérative a pour but de valoriser les productions des éleveurs en leur permettant de vendre leur marchandise en circuit court.
Voici pour exemple le témoignage de 2 fermes, l’une en élevage traditionnel, l’autre en élevage biologique qui utilisent la coopérative pour valoriser leurs produits
Pionnière dans le domaine de l'élevage Bio, la Ferme Bretou c'est avant tout la reprise et le prolongement d'une activité familiale en 1996 avec Philippe, Caroline et Jean-Jacques Lanne. C'est aussi le point de départ d'une réflexion sur l'existant et son devenir, le goût pour les rencontres, et des valeurs humaines profondément ancrées avec un engagement pour une agriculture et un élevage Bio dans le respect des animaux dès 2002.
Philippe Lanne est intarissable sur le sujet. Quoi de plus normal quand on est à l'origine du mouvement Bio dans les Hautes-Pyrénées, et responsable à l'échelon départemental dans cette filière de plus en plus plébiscitée par le consommateur, mais il faut bien le reconnaître mal marketée.
Il fût un des premiers à être convaincu de la nécessité d'opter pour une autre façon de faire. En quelques mois il lui a fallu avec son épouse décider de franchir le pas avec tout ce que cela comporte de convictions à défendre, de risques à prendre dans un contexte professionnel plutôt réticent aux changements... Il est aidé en cela par la Coop des Gaves dont il est l'un des piliers. Celle-ci lui effectue la découpe de ses vaches, la mise sous vide ou la fabrication de conserves.
La Production : son cheptel composé essentiellement de 85 Blondes d'Aquitaines. Les veaux sont nourris au lait des mères, que viennent compléter quelques Montbéliardes et quelques Normandes avant de passer au complément céréalier dès l'âge de 2 mois.
L'alimentation : pour être conforme, et parce que le travail en équipe est capital pour Philippe Lanne, les céréales et la luzerne sont produites et acheminées en circuit court depuis 3 à 4 exploitations certifiées Bio sur le département des Hautes-Pyrénées. Durant 5 mois le troupeau se nourrit d'herbe sur les pentes du Val d'Azun. Les 90 hectares de pâturage permettent d'être autonomes en fourrage.
Transformation : Une fois abattues sur Tarbes ou Bagnères, les bêtes sont acheminées sur la Coop des Gaves pour y être découpées, préparées sous-vide ou mises en conserves. Sans cet outil, aucune commercialisation ne serait possible.
Commercialisation : La production est commercialisée grâce au site internet créé entre associés sur www.drivefermier-bio65.fr et dispatchée sur plusieurs points de retraits, répondant ainsi aux nouveaux modes de distribution garantissant ainsi la fraîcheur et la qualité du produit.
L'avenir du Bio : il dépend de la volonté à changer les habitudes. Pour cela des aides à la conversion permettent de franchir le pas et d'aller d'un élevage ou d'une agriculture traditionnelle vers un mode plus respectueux pour « terminer le produit, le transformer et le vendre en circuit court ». Créer de la richesse, maintenir l'outil sont les principaux enjeux à prendre en compte pour l'agriculture de demain.
Ne serait-il pas plus intéressant d'approvisionner en viandes et produits Bio les écoles, collèges et lycées, les cuisines centrales, les hôpitaux...tout en créant de la richesse ? Philippe Lanne en est convaincu.
Rester maître de sa production, connaître la croissance, proposer aux consommateurs de bons produits exempts de pesticides, ogm et autres engrais de synthèse, tel est sans doute l'enjeu de demain. Pour en savoir plus sur la filière contactez la Chambre d'Agriculture de Tarbes.
Nichée au cœur des Baronnies, en bordure du village d'Asque, la Ferme Penent c’est une longue histoire de famille que vient de céder Lucienne à son fils Sylvain. Il y a les terres, le troupeau qui s'agrandit et la modernisation de l'outil sous l’impulsion de la jeunesse, et un mode de vente tout à fait spécifique, hérité de ses parents qui ont su au fil des années se constituer une clientèle de particuliers fidèles hors département.
Pionniers dans le domaine de la vente sous vide au particulier, la Ferme Penent a pris le parti d'exporter sa production dans presque toute la France. Même si cela demande beaucoup d'investissement et du temps, la qualité des relations et la satisfaction du client valent la peine d'avoir choisi ce mode de vente rendu possible grâce à la Coop des Gaves de Lourdes.
La Production : son cheptel est composé essentiellement de 60 Blondes d'Aquitaines. Les veaux sont nourris au lait des mères, que viennent compléter quelques Montbéliardes avant de passer au complément céréalier dès l'âge de 2 mois. Quelques ovins et caprins constituent le reste de l'élevage.
L'alimentation :la ferme est autonome en fourrage avec les 15 hectares de la propriété et les 50 hectares en fermage. La commune met à disposition 400 hectares de prés communaux qui s'étalent sur les estives d'Asque au Casque du Lhéris. Un mélange de céréales vient complémenter l'alimentation.
Transformation : Une fois abattues sur Bagnères, les bêtes sont acheminées sur la Coop des Gaves pour y être découpées , préparées sous-vide. Sans cet outil, aucune commercialisation ne saurait être envisageable, toute la partie logistique et technique reposant sur un avoir-faire qu'aucune exploitation ne pourrait égaler.
Commercialisation : La production est conditionnée sur place, puis acheminée en véhicule réfrigéré sur les différentes régions d'après un agenda soigneusement calculé en fonction de la fréquence des bêtes à abattre. Au fil du temps, des clients devenus amis, la famille, ont permis de constituer un réseau animé pendant des années par Lucienne. Son fils Sylvain bénéficie d'un fichier habituellement appelé « clients » qui ne demande qu'à s'étoffer. Mais pour l'heure, temps réflexion et maturité lui sont nécessaires pour s'approprier un savoir faire familial sans perdre en qualité.
Son avenir : Maintenir et si possible développer encore un peu la production sans rien perdre de la passion pour son métier de jeune éleveur qui le tient depuis qu'il est tout petit. Il sait cependant qu'il devra associer la liberté de l'exercer à des contraintes administratives, à maintenir et sauvegarder les relations avec ses clients, même si son bonheur à lui c'est avant tout être auprès de ses bêtes, surveiller les naissances, les amener en pâtures...
Sur les hauteurs du village de Louit, près de Pouyastruc,dans la Ferme des Garennes, Madame Trinc étant partie en retraite en 2010, c’est dorénavant la fille de la maison, Mylène, qui la porte à bout de bras.
Mylène a souhaité d’emblée innover en s’appropriant une race découverte en Lozère la BMC réputée maternelle, prolifique et résistante pour peu à peu passer à la vente au détail en sous vide. Passionnée de cuisine elle transforme les bas morceaux de sa production et propose des plats cuisinés comme le Tajine d’agneau ou de poulet, le poulet Basquaise, le curry d’agneau ou encore plus innovant du paté de foie d’agneau au piment d’Espelette ou du saucisson de brebis.
Aidée en cela par internet, elle commercialise, prend les commandes, et suit ses clients que sont les « Magasins de producteurs « et les points relais de « la Ruche qui dit Oui » sur les départements 64, 65, 32, 31, 40 et 82. La vente aux particuliers se fait aussi à la ferme.
La Production : Son cheptel est composé essentiellement de 130 BMC pour la partie ovins, et un élevage de volailles poulets et pintades en développement.
L'alimentation : L’exploitation de 50 hectares de terres est pour moitié consacrée à la prairie pour la production fourragère, l’autre moitié pour la production de maïs, triticale, féveroles. La Ferme des Garennes est 100 % autonome et nécessite pour cela énormément de présence et de travail au quotidien.
Transformation : Une fois abattues sur Bagnères, les bêtes sont acheminées sur la Coop des Gaves pour y être découpées, préparées sous-vide, et transformées. Toute la partie logistique et technique repose sur un savoir-faire qu'aucune exploitation ne pourrait égaler et la Coop des Gaves aide les producteurs à la transformation pour une commercialisation rationnelle et efficace. Le mardi ou le mercredi est consacré à l’abattage des volailles, et le jeudi est consacré à la préparation des plats cuisinés et à la mise en bocaux.
Commercialisation : La production est acheminée sur les différentes régions toutes les semaines afin de satisfaire un maximum de clients.
Son avenir : Mylène aimerait être épaulée sur l’exploitation afin de développer davantage son réseau de clients. Le travail du foin, une répartition des tâches, les soins aux animaux durant l’hiver exigent une très grande présence à la ferme.
Pour elle son avenir passe par la capacité à contenter toujours plus de clients, sans rien perdre de la passion pour son métier de jeune éleveuse qui sait combien les réseaux sociaux sont importants. Elle doit cependant associer sa liberté de l'exercer à des contraintes administratives et des charges toujours plus importantes, à maintenir et sauvegarder le relationnel avec ses clients. Son prochain projet ? S’acheter un camion réfrigéré pour être au plus près du consommateur et leur faire découvrir ses petits plats cuisinés.
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